L’auteure nous propose deux suites poétiques sous forme de haïkus. Le très beau titre s’inspire, dans une sorte de contraction, de l’intitulé des deux parties du recueil : « L’ombre envolée des oiseaux », évoquant le suicide de l’amoureux du premier grand amour, et « La pulsation des étoiles », rappelant le décès de la mère à la suite d’une maladie dégénérative apparentée à l’Alzheimer.
Soulignons qu’un pulsar est une étoile en fin de vie. Les poèmes avanceront donc autour du thème du deuil : « la nuit / au-dessus de son corps / une lumière flottante ». Et c’est par le haïku, cette poésie brève d’origine japonaise, que l’auteure explore l’existence de ses « proches disparus [qui] laissent derrière eux des traces vibrantes et furtives, comme l’ombre lumineuse du vol des oiseaux ». Il s’agirait dès lors de relever les traces et passer de l’ombre de . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion