Si l’on en croit la quatrième de couverture, l’anecdote serait bien réelle : à la suite d’une plainte déposée contre lui, l’écrivain brésilien J. P. Cuenca aurait découvert qu’il était officiellement mort.
Comme le diront plusieurs personnages dans le livre : « C’est bien le genre d’histoire dont un écrivain peut tirer quelque chose ». L’événement a lieu en 2011 à Rio de Janeiro, à une époque de grand ménage en prévision des Jeux olympiques. Le gouvernement profite en effet de ces Jeux pour se débarrasser de tous les éléments indésirables de la ville : itinérants, drogués, Noirs, pauvres. Les médias, évidemment, sont de mèche dans cette tragédie de la corruption. Ils ont pour objectif principal « de glorifier les valeurs de la partie la plus huppée de la ville et de défendre cette bulle de richesse contre les millions de barbares qui vivaient à l’extérieur ». Pendant ce temps, l’Unit . . .
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