Il est rassurant, je dirais même roboratif, de lire un tel essai sous la plume d’un intellectuel québécois de moins de quarante ans.
Alors que le terme « indépendance » a repris sa place dans le discours sociopolitique au Québec, après des décennies de disgrâce sous le joug de la souveraineté-association, Eric Martin voit de meilleures chances d’avenir pour l’indépendantisme si on le conçoit en lien dialectique avec le socialisme. Définitivement optimiste quant à la probabilité d’accession du Québec au statut d’État-nation, l’essayiste cite en épigraphe la célèbre sentence de Gaston Miron : « [Ç]a ne pourra pas toujours ne pas arriver ».
Dans un bref prologue, Martin expose comment son parcours intellectuel est lié tout autant à des lectures qu’à des expériences sociales personnellement vécues. Nous sommes ici en présence d’un essai au plein sens du terme. Aujourd’hui professeur de philosophie au cégep Édouard-Montpetit, Martin . . .
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