Autrefois parolier du groupe Beau Dommage (« Le géant Beaupré », « Montréal », « Le blues d’la métropole », « Le passager de l’heure de pointe »), mais aussi pour Paul Piché (« Cochez oui, cochez non ») et même à l’occasion pour le groupe Offenbach (« Deux autres bières », « Mes blues passent p’us dans’ porte »), Pierre Huet fait paraître son premier livre de souvenirs. Son enfance montréalaise, sa fascination pour la culture populaire et son parcours sont ceux de sa génération : le lecteur né après la Deuxième Guerre mondiale se reconnaîtra dans les évocations nostalgiques de lieux qui n’existent plus, comme le parc Belmont, auquel fait écho une chanson grandiose, « Heureusement qu’il y a la nuit ».
Les chansons de Beau Dommage correspondaient parfaitement à l’air du temps de 1975 et jouaient sans cesse sur les ondes des radios AM mais aussi FM, alors en pleine effervescence. En relisant les textes des chansons de ce groupe montréalais, on s’étonne de la . . .
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