Dans 14, Jean Echenoz s’intéresse à une matière différente de celle qui a inspiré ses romans les plus récents. Alors que Ravel, Courir et Des éclairs étaient centrés sur des vies réelles – celles d’un compositeur, d’un sportif et d’un scientifique célèbres –, le dernier livre d’Echenoz met en scène des personnages totalement inventés. L’auteur pose toujours un regard rempli d’empathie sur ses semblables, mais cette fois-ci, il revient à des êtres ordinaires. Dans un style laconique, la quatrième de couverture fait allusion à ces figures anonymes, à leur destin et aux liens qui les unissent : « Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état ».
Par ailleurs, l’intérêt du roman ne réside pas que dans le potentiel dramatique de . . .
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