L’ouvrage en papier glacé et avec couverture cartonnée présente dix catégories dans lesquelles sont classées les œuvres répertoriées. Cent entrées de quelques lignes dans chacune des catégories agrémentées d’illustrations. Un beau livre, quoi, agréable à feuilleter.
En l’ouvrant, on cherche une introduction expliquant ce qui a présidé au choix des catégories, par exemple pourquoi cinq catégories consacrées au genre romanesque (romans classiques, modernes, policiers, de science-fiction, de fantasy) et aucune à la poésie ni à l’essai. Cette subdivision du genre romanesque ne va pourtant pas de soi. En revanche on y trouve, ce qui nous est apparu innovant, une catégorie réservée aux livres pour enfants et une autre aux bandes dessinées. Pour ce qui est des œuvres choisies, en l’absence d’explications, on suppose qu’elles l’ont été parce que consacrées par la critique et par leur rayonnement international du fait des nombreuses traductions dont elles ont fait l’objet. Comme le catalogue répertorie les œuvres qui ont traversé les océans et les âges, allant de l’Antiquité grecque à la période contemporaine, il va sans dire que nombre d’auteurs et d’ouvrages, bien que méritants, en sont absents. Ainsi, n’ont été retenues en littérature québécoise que Bonheur d’occasion, L’énigme du retour (catégorie romans modernes), Les belles-sœurs (théâtre), Chroniques de Jérusalem et Paul à la campagne (BD). On est en droit de s’interroger, la traduction française de l’édition originale britannique ayant été mise à niveau pour l’édition française en Amérique du Nord. Qu’est-ce à dire ? Il eût été intéressant de savoir si la « mise à niveau » concerne le contenu ou l’emballage.À part ces lacunes qui ne sont peut-être pas perceptibles par tous, ce panorama de belle facture a de quoi attirer le lecteur curieux ou à la recherche d’œuvres reconnues.