Auteur/autrice : Denis Landry

  • Emmanuel Ruben. Nouvelles ukrainiennes suivies de Retour de Kiev

    Emmanuel Ruben. Nouvelles ukrainiennes suivies de Retour de Kiev

    Voici un recueil1, composé de six nouvelles, suivies du journal qu’a tenu Emmanuel Ruben au moment de l’invasion de la Crimée par l’armée russe en 2014, tout à la fois empreint de réalisme et d’onirisme, d’espoir et d’inquiétude au regard de la situation qui prévaut présentement en Ukraine. Des nouvelles qui témoignent d’un attachement fort, voire viscéral, pour cette terre mise à feu et à sang depuis bientôt dix ans.

    Encore une fois dans son histoire, souligne Emmanuel Ruben, géographe de formation, l’Ukraine . . .

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  • Histoires de cowboys et de marins. Entretien avec Dominique Scali

    Histoires de cowboys et de marins. Entretien avec Dominique Scali

    Auteure d’une épopée western (À la recherche de New Babylon) et d’un roman d’aventures maritimes (Les marins ne savent pas nager), Dominique Scali nous ouvre les portes de son imaginaire. Nous l’avons rencontrée à Moncton, dans le cadre de l’édition 2023 du Festival Frye1.

    Patrick Bergeron : Vous êtes à la fois écrivaine et journaliste. Comment parvenez-vous à concilier ces deux activités ?

    Dominique Scali : Ce sont deux activités qui se nourrissent. Je vois des liens entre les deux. Au début, j’avais l’impression . . .

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  • David Beaudoin. L’inquiétante présence du réel

    David Beaudoin. L’inquiétante présence du réel

    J’apprécie l’audace graphique et esthétique de la collection « Sauvage » chez Annika Parance : les pages frontispices n’affichent pas le titre du livre, pas plus que le nom de l’auteur. Ces informations se voient plutôt imprimées en quatrième de couverture ; une confusion entre l’envers et l’endroit qui sied parfaitement à l’écriture de David Beaudoin.

    Dans L’écueil des mondes, paru en 2021, tout comme dans La signature rouillée, sorti l’année suivante en tant que premier titre de la . . .

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  • La barbe et la baleine. Nouvelle collection « L’inconvénient » des éditions Leméac

    La barbe et la baleine. Nouvelle collection « L’inconvénient » des éditions Leméac

    Avec seulement deux titres parus, Mégaptère1 de Martine Béland et Le cabinet de Barbe-Bleue2 de Thomas O. St‑Pierre, il est difficile d’établir le portrait de la prometteuse collection « L’inconvénient » que lançaient les éditions Leméac en février dernier.

    Le communiqué de la rentrée s’en tenait aux généralités d’usage : « Fidèles à un esprit d’exigence, les courts essais littéraires proposés se distinguent par un amour de la langue et une rigueur de la pensée . . .

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  • Tintin et Hergé

    Tintin et Hergé

    Tintin ! Je suis né en 1957 et dans mon enfance, durant les années 1960, je lisais assidûment ses aventures. À l’école, d’autres partageaient la même passion et je n’étais pas un cas isolé. Tintin accompagnait mon déjeuner, les albums, ouverts perpendiculairement, permettant une lecture à mains libres : un exemplaire a gardé les traces d’une maladresse impliquant un bol de céréales…

    Le samedi matin, à la fréquence 980 sur la bande AM, la station CBV, celle de Radio-Canada à Québec, diffusait les aventures du héros. Des microsillons (dits aujourd . . .

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  • Benoit Doyon-Gosselin. Habiter glorieusement Moncton

    Benoit Doyon-Gosselin. Habiter glorieusement Moncton

    J’étais étudiant lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de la ville de Moncton, capitale culturelle acadienne. On avait dit devant moi : « Moncton est la ville la plus laide du Canada ». Quelques années plus tard, j’ai connu un Acadien originaire de Moncton, mais établi à Québec, qui lui non plus n’en pensait rien de bon.

    Il m’a fallu lire un roman de France Daigle, Pas pire, publié en 1998, pour découvrir que la littérature acadienne ne se résumait pas à la Sagouine et à

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  • à mon corps rose

    à mon corps rose

    à mon corps
    caisse exiguë
    pour m’étouffer là
    où je respire

    ces jours-ci tu vis sous le signe du gender envy. si l’herbe est plus verte chez le voisin, son miroir est certainement plus clément. tu voudrais disparaître, toi et tes courbes. te napper de la nuit. elle seule sait aplanir les irrégularités qui te sont chair. mais chaque jour, la pleine lumière réitère cette sentence prononcée par le médecin à ta venue au monde. on t’a choisi pour le rôle et depuis tu t’acharnes à jouer le script. comme une fiction que tu enfiles au matin avant de prendre la porte : sac, portefeuille, manteau et masque du genre, tout y est.

    te montrer véritable. te montrer hors binarisme : et soir et jour. trop grand risque. alors le soleil met en exergue ta cambrure. le dos flanche sous le poids de la poitrine. ta brassière t’accuse du clivage qu’elle creuse entre tes seins, entre toi et les autres. c’est d’être né·e du mauvais côté du cercle chromatique. le rose et sa blondeur infantile. mais pourquoi pas le jaune. pourquoi pas le rouge et ses déclinaisons colère. pourquoi pas l’incolore, l’informe.

    le seul bleu que tu connaisses est le bleu numérique projeté contre la nuit de ta chambre. simulacre de halo n’ayant rien de saint. c’est ta période bleue qui s’étire jusqu’au matin. ainsi tu rampes les petites heures comme chemin de croix. une tentative de, toi aussi, rétrécir vers l’aurore.

    ces jours-ci je travaille contre toi. te force hors du lit le matin comme un enfant. j’endosse ce rôle du parent tyrannique. te prive de ce qui est bon au goût et baume pour l’âme. vide, le garde-manger. vide, l’estomac aussi. et donc tu te venges. tu m’endolores dès le réveil et tout le jour durant : une dette douleur qui nous étire de partout, nous élance les hanches les jambes les reins le dos.

    parfois j’ai l’impression que tu ne veux pas de moi ici. comme si je m’étais trompé·e d’adresse, que je n’y étais pas le·la bienvenu·e. mais soyons honnêtes, je ne t’habite pas vraiment en retour. j’ai le désir d’ailleurs, de ce pays autre que j’ignore. ici je suis locataire, et comme en appartement, tout me renvoie au temporaire des lieux. l’espace négligé n’invite pas à rester ni à défaire les boîtes, mettre la table et y réunir les convives. nous formons une anti-fête à laquelle personne n’est convié. mais en toi je demeure. nulle part partout.

    j’ai déjà tenté plusieurs fois de partir. te laisser à toi-même et au sort que te réserverait ma fuite. chaque fois il s’en est fallu de peu. faut-il que je te quitte pour que tu changes enfin de forme ? que tu incarnes ton genre charogne ? la juste formule de ton identité s’exprime en épitaphe, son écriture gravée contre la pierre maison de ceux·celles qui t’ont enfanté·e. tu te souviens ce que je disais : le premier traumatisme, c’est la naissance. eh bien le second, c’est le corps. le second c’est toi.


    * Morgan Lajoie est Scorpion, ascendant sad girl, bimbo occasionnelle et poète Instagram. Dans ses temps libres, iel complète un baccalauréat en études littéraires à lUQAM. Ses poèmes sont le lieu de (re)prise de parole de corps marginalisés, incompris ou impossibles. Folies ordinaires et mythologie contemporaine sy rencontrent dans une écriture au « je » tendant vers un « nous » boueux, terre dasile où enterrer ses petites haches de guerre.

  • Changement de garde aux Éditions Perce-Neige. Conversation avec Émilie Turmel et Serge Patrice Thibodeau

    Changement de garde aux Éditions Perce-Neige. Conversation avec Émilie Turmel et Serge Patrice Thibodeau

    En mars 2018, Serge Patrice Thibodeau1 se rend à Québec dans le cadre d’une résidence d’écriture. C’est là, à l’intérieur des fortifications de la capitale, qu’il rencontre Émilie Turmel2 pour la première fois. Celle-ci est alors adjointe à la programmation de la Maison de la littérature et du festival Québec en toutes lettres.

    À l’époque, il ignore que la jeune femme jouera un rôle déterminant dans le plan de succession de Perce-Neige en le remplaçant, cinq ans plus tard, à la direction littéraire.

    J’ai . . .

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  • Marcelle Tinayre : une romancière au service des femmes

    Marcelle Tinayre : une romancière au service des femmes

    En 1903, dans le Daily Express, James Joyce rend compte du roman The House of Sin, version anglaise de La maison du péché, paru un an plus tôt aux éditions Calmann-Lévy1. Il en loue la nouveauté et rend hommage au talent de son auteure, Marcelle Tinayre.

    Journaliste, chroniqueuse, conférencière et surtout romancière, Marcelle Tinayre fut très populaire en son temps. En 1934, Pierre Trintignac parlait d’ailleurs, dans Le Courrier du Centre, de l’injustice qu’il voyait à ce que . . .

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  • Yvon Rivard, Pierre Vadeboncœur :  une amitié libre au cœur de l’infinité des choses

    Yvon Rivard, Pierre Vadeboncœur : une amitié libre au cœur de l’infinité des choses

    « Écrire à quelqu’un, notait Pierre Vadeboncœur dans son essai L’absence. Essai à la deuxième personne, c’est souvent vivre avec lui d’une manière plus précise, plus aiguë, à la pointe du sens qu’il y a dans les êtres et qu’on touche par les mots1. »

    C’est à cette enseigne que s’inscrit dès les premiers échanges la correspondance de Pierre Vadeboncœur avec Yvon Rivard, ce dernier lui avouant d’emblée qu’il ne le considère pas comme un aîné mais bien « comme un frère dont . . .

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  • Marc Séguin : l’homme cohérent

    Marc Séguin : l’homme cohérent

    Je ne pense pas qu’il soit excessif d’utiliser le qualificatif « surdoué » quand il s’agit de Marc Séguin. Les épithètes « multidisciplinaire » ou « polyvalent » seraient évidemment toutes désignées, mais sans doute trop modérées, ou simplement dépourvues de l’enthousiasme nécessaire pour rendre justice à l’homme et à son œuvre.

    Artiste visuel, metteur en scène, chroniqueur, poète, documentariste, cinéaste et romancier, Séguin se situe au cœur d’une démarche créative d’une étonnante prodigalité, une quête picturale et narrative qui se développe . . .

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  • Michel Létourneau. Une ouverture face à l’invisible

    Michel Létourneau. Une ouverture face à l’invisible

    Depuis 30 ans, humblement, il nous donne à lire une œuvre poétique riche et d’une grande maturité. Dans ses livres, il explore le monde qui est le nôtre, mais dont une partie, pas immédiatement visible, serait habitée autrement.

    Et si la poésie cherchait à dire le lien secret qui unit chaque être à un paysage qu’il tente de rejoindre ?

    J’aime beaucoup la poésie de Michel Létourneau, poète discret vivant dans le Bas-Saint-Laurent, à Rivière-du-Loup. Je considère son œuvre (une dizaine de recueils) comme . . .

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  • Joyce Carol Oates.  La femme aux lettres inépuisable(s)

    Joyce Carol Oates. La femme aux lettres inépuisable(s)

    Vivez comme si c’était votre vie.
    Joyce Carol Oates, Cardiff, près de la mer.

    Acquiesçant au propos du philosophe William James selon lequel nos moi publics sont aussi nombreux que les gens que nous connaissons, Joyce Carol Oates ajoute que nous n’avons qu’un seul « moi intérieur, singulier, intraitable et peut-être indéguisable, qui ne se sent jamais davantage chez lui que dans les lieux secrets1 ».

    Joyce Carol Oates (JCO) occupe une place unique dans la littérature . . .

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  • Mon testament poétique

    Mon testament poétique

    Les poètes sont ainsi. Ils exigent l’adhésion totale de l’âme.
    C’est pourquoi on a peur d’eux et on les oublie.
    Et ils deviennent de grands nuages noirs dans le ciel
    .
    Jean Éthier-Blais, Le Devoir, le samedi 14 avril 1979, p. 22.

    Introduction

    Pour le temps qu’il me reste à conspuer la réalité étrangère à mes rêves.

    Passions

    L’été de mes 15 ans, je séjournai aux États-Unis. Nous sommes en 1968 ; l’Am . . .

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  • Le récit intimiste gai au Québec : histoires d’hommes

    Le récit intimiste gai au Québec : histoires d’hommes

    L’attribution en 2022 du prix Nobel de littérature à l’écrivaine Annie Ernaux a donné à la littérature intimiste ses lettres de noblesse. Par « intimiste », on entend tout texte qui puise à l’expérience de vie des auteur(e)s, que cela prenne la forme du journal, du récit autobiographique ou autoréférentiel, ou de l’écrit autofictionnel.

    Outre Annie Ernaux, le genre littéraire dit « intimiste » est associé à plusieurs écrivains et écrivaines, dont nombre d’homosexuels. Hervé Guibert vient . . .

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  • Annie Perreault ou la littérature au pas de course

    Annie Perreault ou la littérature au pas de course

    Propice à l’introspection, la marche compte de nombreux adeptes parmi les écrivains – ces « écrivains randonneurs », comme les appelait Antoine de Baecque dans une éclairante anthologie1. Mais qu’en est-il de la course ? Avec la nouvellière, poète et romancière montréalaise Annie Perreault se dessine la figure de l’écrivain-coureur.

    Le motif de la course, souvent présent dans sa fiction, intéresse Annie Perreault au point qu’elle en a fait le sujet de sa thèse de doctorat2. En fait, la native de Saint-Hubert voyait déjà des liens entre l . . .

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  • L’idiote qui se prenait pour une autre

    L’idiote qui se prenait pour une autre

    Écoutez ici la version audio de ce texte lue par Daniel Luttringer

    C’est peut-être un des premiers romans que j’ai achetés, à quinze ans, lorsque le Village des Valeurs a ouvert un magasin aux Galeries Taschereau. J’ai dû le déménager douze fois.

    Quand j’époussette ou tente un tri dans mes bibliothèques, je m’étonne chaque fois d . . .

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  • Jeter quelque lumière sur soi et le monde qui nous entoure

    Jeter quelque lumière sur soi et le monde qui nous entoure

    « Si vous ne souhaitez pas passer aux yeux des autres pour un raté, prévenait Simon Nadeau en guise d’avertissement dès son premier roman, jetez ce livre, passez votre chemin, ou mieux : campez-vous à l’abri devant votre écran de télévision. »

    Le ton était donné, le propos bien cerné, l’image on ne peut plus claire. La littérature peut divertir, mais elle n’est pas que divertissement. Elle peut subitement, brusquement, secouer le lecteur, voire changer le cours d’une vie. D’où cet avertissement au lecteur, sous le signe de l’ironie . . .

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  • Jeanne Landre, rabelaisienne montmartroise

    Jeanne Landre, rabelaisienne montmartroise

    Jeanne Landre (1874-1936) est une écrivaine française originaire du quartier Montmartre, à Paris, mais aussi une journaliste ainsi qu’une critique dramatique et littéraire. Oubliée aujourd’hui, elle est momentanément sortie de l’ombre en 2017 grâce à la parution du journal de voyage d’Émile Milec, annoté par Soizick Le Pautremat, Milec, le soldat méconnu (1891-1917), dans lequel un roman de Landre, Puis il mourut (1916), est élogieusement mentionné. Peu de temps après, soit en 2020, celui-ci était réédité chez Vagamundo, accompagné d . . .

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  • L’emprise du Milieu. Victor-Lévy Beaulieu, la Chine et Facebook

    L’emprise du Milieu. Victor-Lévy Beaulieu, la Chine et Facebook

    Il n’avait rien publié depuis 2016. Pour n’importe qui d’autre, ce serait peu. Mais pour l’écrivain et éditeur de Trois-Pistoles, c’est une petite éternité.

    En effet, celui qui avait habitué ses lecteurs à une ou deux publications chaque année depuis 1968 n’avait jamais gardé le silence aussi longtemps. La sortie de deux ouvrages à six mois d’intervalle vient donc confirmer que le septuagénaire n’a pas encore dit son dernier mot.

    Le vieil homme et la mer Océane

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  • Alain Vadeboncœur : Prendre soin sans privé

    Tout le monde sait à peu près qui est l’auteur, médecin urgentologue, ex-chef du Département de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal et professeur titulaire à l’Université de Montréal. Il est aussi chroniqueur au magazine L’actualité.

    Il est souvent appelé à donner son avis dans différents médias. Il ne manque pas d’humour non plus, ce qui paraît, à l’occasion, dans ses deux livres portant directement sur le système de santé, parus à dix ans d’intervalle.

    Qui voudrait en savoir plus . . .

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  • Anthony Lacroix, tourner poète. Correspondance avec Anthony Lacroix

    Anthony Lacroix, tourner poète. Correspondance avec Anthony Lacroix

    si je me présentais
    tu ne me croirais pas
    La scoliose des pommiers, p. 13.

    Valérie Forgues : Ton dernier livre, La scoliose des pommiers1, commence sur ces vers : une promesse d’étonnement annoncé. Nous nous sommes croisés autour de la littérature, avec le poème « C’est trop facile de tenir ses promesses », finaliste au prix Geneviève-Amyot en 2017, puis j’ai découvert ta maison d’édition, Fond’tonne. Pourrais-tu faire les présentations, me parler de la mani . . .

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  • La transitivité de la littérature selon Alexandre Gefen

    La transitivité de la littérature selon Alexandre Gefen

    S’appuyant sur l’histoire du fait littéraire et sur les témoignages d’écrivains contemporains, Alexandre Gefen affirme que l’autonomie de l’esthétique en littérature n’aura été qu’une parenthèse romantique.

    Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France, et par ailleurs critique littéraire, Alexandre Gefen est l’auteur d’une riche réflexion sur la littérature telle qu’elle se déploie dans ses pratiques multiformes. Son approche attentive à la fois aux évolutions et aux continuités invite au dépassement des oppositions . . .

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  • L’humaniste napolitain Erri De Luca

    L’humaniste napolitain Erri De Luca

    Né en 1950 dans les décombres d’une Naples d’après-guerre, Erri De Luca est un artiste inclassable. Romancier, poète, dramaturge et traducteur, l’écologiste contestataire touche à tout.

    Observateur et philosophe, il confie ses passions et ses engagements dans des paraboles et des fables. Ses livres ne dépassent guère deux cents pages, mais leur sagesse universelle séduit un large public.

    Auteur de plus de 60 œuvres11 traduites dans une trentaine de langues, De Luca adoptera tardivement la profession d’écrivain, occupé qu’il était, entre autres, à travailler à la Fiat de Turin . . .

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  • Dany Laferrière, le dessinateur de métaphores

    Dany Laferrière, le dessinateur de métaphores

    Quand l’encre de Chine, le Sharpie et le Stabilo remplacent la vieille Underwood, l’image poétique est à prendre au premier degré.
    L.-M. S.


    Dès la parution de son premier roman au milieu des années 1980, Dany Laferrière s’intéresse à la dimension physique du métier d’écrivain. Qu’il soit attablé dans la cuisine d’un modeste logement en pleine canicule ou caressé par une brise bienveillante, assis sur un banc de parc, le corps tout entier du romancier est souvent décrit comme . . .

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