De l’avis même de son autrice, l’essai est explosif. Dans le milieu universitaire aux États-Unis règne un paradoxe extrême. Ou le sexe y est récréatif et libertaire, ou il devient le lieu de tous les dangers. Les idéologues, dominés par les sentiments, n’ont nul besoin de débattre de leurs perceptions. Impossible de remettre celles-ci en question ni de les soumettre à un examen. Les processus d’enquête sur les comportements sexuels inappropriés sont inquisitoriaux. L’hystérie impose sa loi. Autrement dit, rien ne va plus, prévient Laura Kipnis.
Le triomphe de Galatée de Raphaël illustre la page couverture du Sexe polémique1 et évoque la sensualité comme un appel urgent à revoir la dynamique des relations intimes sur les campus du haut savoir chez nos voisins du Sud. Deux camps s’y affrontent, l’un pr . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion