« Collapsologie » faisait partie des dix vocables soumis au vote de ses lecteurs par le quotidien belge Le Soir pour déterminer « le mot de l’année 2018 ». En France, les écrivains annonçant la décadence de l’Occident (Onfray, Zemmour, Houellebecq) font la file dans l’antichambre des plateaux de télévision et trônent dans les palmarès des librairies. Qu’en est-il du Québec ? Occidental comme les autres, il semble aussi osciller entre pessimisme et désarroi.
Trois essais parus en six mois témoignent de ce trouble. Trois essais apparus de trois univers totalement différents, suivant des démarches littéraires on ne peut plus étrangères les unes aux autres, et où se dessine pourtant un même constat : « Nous vivons quelque chose comme une crise existentielle. Nous n’arrivons pas à concilier notre passé avec ce que nous voyons du Québec en train de se faire. On sent bien que le . . .
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