Pierre Vadeboncœur aura été un des derniers à pratiquer un art épistolaire inspiré et généreux que l’usage généralisé du courrier électronique a condamné à une disparition radicale. Sa correspondante l’engage avec insistance à réunir ses lettres (qui se comptent par milliers), car elles font partie de sa création littéraire. Vadeboncœur, qui résiste, était porté à minimiser l’importance de ses écrits dans leur ensemble, en quoi il ne voulait pas voir une œuvre. Néanmoins il a suivi le conseil puisque, après les correspondances si riches avec André Major et Paul-Émile Roy, voici celle qu’il a entretenue avec Hélène Pelletier-Baillargeon à partir de 1983 jusqu’en 20061. La teneur en est plus circonscrite que dans les correspondances précédentes, comme le titre l’indique sans ambiguïté.
Intervalle névralgique et, on le sait, crucial pour la « problématique souverainiste ». Tel est le thème central, quasi exclusif, de . . .
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