Lorsqu’une chanson de Gilles Vigneault me revient en mémoire, c’est la mélodie qui surgit en premier. Invariablement, la même s’impose : « C’est le temps ». Elle semble déjà contenir l’essentiel de l’univers poétique de l’écrivain : « C’est le temps, c’est le temps / De nommer un bateau / Tant qu’il reste de l’eau dans l’air / Tant qu’il reste de l’air dans l’eau ».
Une expérience personnelle fortement sensorielle est venue graver cette chanson dans mon esprit pour toujours. En mars 1976, des amis . . .
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