En 1966 les lecteurs de Gallimard, intrigués et perplexes, prennent connaissance de 198 dessins que leur a envoyés, en s’excusant de son « insolence », un jeune inconnu québécois. Ils demeurent longtemps dans les tiroirs d’où ils ressortent après le succès explosif de L’avalée des avalés.Au terme de péripéties rocambolesques et compliquées, ils sont finalement publiés en un fort beau livre sous le titre très ducharmien de Lactume1au moment même de la mort de leur auteur.
Quelle importance Ducharme attribuait-il à ces dessins et à leur publication, ont-ils une véritable valeur artistique, que pouvons-nous y voir, enrichissent-ils notre connaissance de leur auteur ? « J’ai mis toute ma liberté et tout mon amour dans des dessins », écrit-il dans les marges, ce qui répond à la première question et nous engage . . .
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