Le profond philosophe qui a écrit le Traité des vertus, Le paradoxe de la morale, L’ironie, Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien et une vingtaine d’autres ouvrages parmi lesquels plusieurs consacrés à la musique (Debussy, Fauré ou Liszt), le professeur qui apprit à philosopher à des générations d’étudiants tenus « sous le charme et l’éblouissement » fut un combattant, engagé depuis les années 1930 jusqu’à sa mort en 1985, sans retour et sans faiblesse, à lutter contre la lâcheté, l’oubli de l’innommable barbarie de la Shoah et le mensonge sous toutes ses formes dont on a voulu la couvrir.
Lui, l’homme blessé, ardent et indomptable qui échappa miraculeusement aux traques et à la déportation, s’est donné le devoir impératif de témoigner et de rappeler ce que fut l’événement monstrueux. Cet ensemble d’inédits . . .
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