André Langevin est de ces romanciers canadiens-français dont l’œuvre commande à la fois une relecture et un certain brio éditorial afin de ne pas sombrer dans la partie fantomatique du canon littéraire.
Pensons à la série de rééditions en format poche qui a permis à Gilbert La Rocque de ressurgir dans toute sa majesté postmoderne. Après la boue, Serge d’entre les morts et Les masques – qui fut aussi l’objet d’une édition critique – se sont ainsi affirmés comme des œuvres très peu datées, hautement stimulantes pour les romanciers actuels en quête d’une écriture forte. Pensons également à Gérard Bessette, pour qui un tel travail demeure encore à effectuer. Victime d’un succès qui l’a dépassé, celui du « maudit Libraire », comme il l’appelait lui-même, il a ainsi vu tomber plus ou moins dans l’ombre
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