Divinisée autant que ridiculisée, la poésie oublie souvent elle-même qu’elle ne peut être véritablement cernée. À partir d’une poignée de recueils parus dans les derniers mois, voici le petit portrait flou d’une diaspora de l’ineffable au sein des existences.
Il émerge annuellement du Québec et de ses alentours une quantité impressionnante de livres de poésie. Le nombre de maisons d’édition, de revues, de colloques et d’études se consacrant au genre peut d’ailleurs sembler disproportionné si l’on considère le lectorat et le tirage moyen, de même que l’impact médiatique de telles publications. Pourtant, à travers l’affairement ininterrompu, presque sacerdotal, des éditeurs spécialisés, la poésie réussit à frayer son authentique chemin. En fait, l’espace qui est aménagé pour la poésie livresque a peu de choses à voir avec la logique marchande ou l’économie du spectacle. Cet espace, en partie subventionné, est surtout le fruit du travail d’une poignée d’utopistes passionnés qui s’acharnent à animer ce qu’ils croient être le plus important pour l’être humain : une naissance simultanée au monde et au langage, là où l’ombre et le doute sont le terreau d’éventuelles lumières.
Échec avéré aux yeux de l’utilitarisme pressé, la poésie n’en continue pas moins de vagabonder de façon singulière, s’employant à dégager des possibles dont ses lecteurs n’utiliseront probablement qu’une poignée ; sans qu’il soit permis de prévoir lesquels. Il n’est donc jamais facile de saisir le droit fil de la production. On a beau discerner des familles, des dynamiques et isoler des voix qui ne trompent pas, la poésie n’est pas toujours là où l’on croyait la découvrir. Inattendue, inespérée, elle s’accommode fort bien d’un certain chaos, l’abondance de l’année littéraire par exemple, pour installer son ordre imprévisible.
Recettes pour ne pas vieillir
Il est actuellement difficile de s’en tenir aux tendances déjà répertoriées pour orienter son choix. Formalisme, intimisme, matérialisme et consorts sont devenus des passe-partout qu’il vaut mieux mettre de côté pour bien saisir les véritables mouvements à l’œuvre aujourd’hui. C’est en suivant une telle perspective, un peu Scuménique, que Joseph Bonenfant, France Théoret et Alain Horic ont publié une anthologie qui traverse en diagonale notre paysage poétique depuis ses origines. En choisissant très arbitrairement des poèmes de bonne longueur qui leur ont semblé posséder une unité particulière, ils ont concocté Les grands poèmes de la poésie québécoise1 (l’Hexagone), où l’on retrouve quelques textes connus, mais aussi beaucoup de poèmes que la visée des autres anthologistes n’avait pas englobés. Il en résulte un panorama original et un livre qui, contrairement à d’autres morceaux choisis, permet une lecture d’ensemble indépendante de justifications historiques. C’est bien sûr un découpage, une mutilation comportant ses biais, mais on y sent un amour des textes qui confère une pertinence certaine à cette somme. Plusieurs époques sont représentées ; Eudore Évanturel converse avec Gérald Godin, Nicole Brossard, Gaston Miron et Louise Dupré, de même qu’avec deux des trois auteurs de l’anthologie, ce qui témoigne de l’engagement somme toute artistique que l’entreprise favorisait !
À l’Hexagone encore, la voix très distincte de Gilles Cyr poursuit un tranquille investissement du réel. Pourquoi ça gondole2 est un bijou de concision où le regard se multiplie et se divise en diverses strates. Inspiré par les physiciens, la botanique, Gilles Cyr filtre cette matière à travers une perception immédiate et sereine qui rappelle la démarche du patriarche Guillevic, récemment disparu et dont le ton interrogatif entraîne des échos : « vu la terre qui se courbe / j’y vais d’un supplément : // que puis-je faire dévier / même en m’y prenant mal ? »
Parmi d’autres poètes au long cours, André Brochu et Claude Beausoleil ajoutent chacun une bonne brique à leur édifice lyrique. Avec L’inconcevable3 (Trois), André Brochu présente en plus de 200 pages une autre facette de son œuvre de romancier et de critique. Recueil lui-même, le livre s’ouvre avec la suite « Recueils » rédigée d’une main assurée, ouverte cependant à la détresse du temps présent. Jouant parfois l’égotiste désabusé, le poète apporte une garantie personnelle à la cohésion d’un vaste ensemble qu’il ne cherche pas à contraindre dans une composition forcée. Ce recueil de recueils peut sembler un peu longuet, mais la lecture s’accommode de saisies partielles, détachant à sa guise l’une ou l’autre des suites. Dans ce vrac très humain se retrouvent ironie, tendresse et désir du sacré : « Tu as semé tu récoltes / les mots avides promesses / de pain au-dessus de la faim, / nourriture sacrée du rêve » (« Les mots »). Quant à Claude Beausoleil, son projet le plus récent est aussi d’une ambition considérable. Le chant du voyageur4 (Les Herbes rouges) se veut une vaste convocation des poètes de tous temps et de tous pays. Du chant premier au chant dix-septième, le poète veut tracer en palimpseste son incarnation personnelle du verbe. Encore là c’est un fleuve dans lequel il faut avoir envie de se plonger ! Sa nature n’est pas tant de recueillir un ensemble de textes que de donner à sentir l’unité de toutes les poésies, de traverser les langages et les langues avec une impétuosité et une fureur transcendantes. En près de 300 pages, Claude Beausoleil rappelle que « […] la parole est cette tension même / où se met en route le présent poursuivi / entre les lieux / dans la magie du temps / attentif aux passions et aux surgissements » ; peut-être un peu mégalomane notre poète, mais soucieux d’aménager un lieu de réunion. Si le caractère prémédité de l’ensemble ne permet pas que se réalisent totalement la disparition de l’élocutoire et l’universalité revendiquées, on peut apprécier certains arrêts sur image de cette poésie qui se déplace et veut mener partout sa lanterne en refusant dès le départ de se nicher dans quelque tour d’ivoire que ce soit.
Autre vieux routier, Denis Vanier ajoute régulièrement un maillon à la chaîne de ses actes textuels. Le baptême de Judas5 (Les Herbes rouges), dont le double sens du titre est relativement burlesque, est une variation de plus sur une décrépitude dotée d’un sens critique dont on attend encore les sursauts qui la renouvelleraient. Aux Écrits des Forges, Pierre Perrault se résume un peu lui-même dans Le visage humain d’un fleuve sans estuaire6, poème-manifeste qui tente de surmonter la nostalgie en fouettant la mémoire. Pour Pierre Perrault, l’écrit réussit toujours trop rapidement à éloigner le Québécois de son espace et de ses semblables. Avec ce Perrault, les Écrits des Forges rééditent, pour la deuxième fois depuis 1990, Les cendres bleues7, très beau poème autobiographique de Jean-Paul Daoust, l’une de ses ultimes productions.
Par ailleurs, c’est chez le Noroît qu’on retrouve Nicole Brossard et son Musée de l’os et de l’eau8, ouvrage d’une facture impeccable qui met bien en relief l’ensemble de la production du Noroît par son audace signifiante. Voilà en effet l’éditeur de poésie dont la production est sans doute la plus homogène, ce qui relève d’une rigueur et d’une cohérence à souligner ; le risque est cependant un ingrédient dont la poésie ne saurait se passer longtemps.
Naissances toujours
Chez le même éditeur, Rachel Leclerc nous offre Je ne vous attendais pas9, une continuation du fabuleux diptyque qui l’a précédé ; mais le recueil pèche un peu par excès de prosaïsme. Les nouveaux titres de Jean-Noël Pontbriand (Résonnances10) et de Jacques Gauthier (L’empreinte d’un visage11), sans être mauvais, confirment un certain conservatisme de la parole qui pousse à se lancer sans attendre à la recherche du feu poétique. Jacques Gauthier, qui met en exergue deux autres auteurs du Noroît, propose tout de même un compromis agréable entre poésie et spiritualité : « La parole revenue de l’agonie ne sort pas de ma retraite. Ma liberté est sculptée à cette fièvre. Des songes l’éteignent sous le boisseau. La quête le révèle, ardente absence qui donne à voir. » Du même auteur, on retrouvera, aux Écrits des Hautes-Terres, Le voyage de l’absente12, des impressions de voyage qui peuvent éclairer sa poétique.
Pour une réflexion plus spécialement consacrée à la poésie, on peut lire L’écriture comme expérience13, entretiens de Jean-Noël Pontbriand avec Michel Pleau, et Regards sur le poème14 de Michel Pleau, tous deux au Loup de gouttière. Fruit de la création et de l’enseignement de la création, ces pièces d’ars poetica conservent l’humilité nécessaire pour approcher une matière aussi sauvage.
Le Loup de gouttière est d’autre part une maison qui se renouvelle de plus en plus. L’éditeur de Québec a récemment présenté un nouveau titre de Gabriel Lalonde, Toi que jamais je ne termine15, un hymne amoureux sensuel et concret que l’auteur illustre lui-même. Les livres du Loup privilégient à tout coup, comme le Noroît a pu le faire dans les années 80, le dialogue avec un artiste visuel. La recette est souvent féconde ; ainsi dans Une chaise où s’asseoir16 de Monique Laforce, les poèmes sont accompagnés des œuvres de Sylvie Nicolas, et une dynamique intéressante s’effectue, dépassant l’ornementation.
Visages de l’altérité
Il n’est pas interdit non plus de s’éloigner du fleuve Saint-Laurent, même si tant de poètes éclosent sur ses berges. Les Écrits des Hautes-Terres de Ripon, une autre maison en émergence, proposent en poésie une tonalité différente à travers plusieurs collections. Ainsi Le temps est d’abord un visage17, un recueil collectif, permet de prendre le pouls d’autres perceptions venues de la lisière occidentale de la province. À peine quelques kilomètres plus loin les éditions du Nordir s’affairent, depuis Ottawa, à publier une poésie francophone parfois surprenante. Entre autres Pierre-Paul Cormier, avec L’épouvanté18, ne risque pas l’indifférence. Originaire de Québec, il se promène quelque part entre le Néanderthal et les étoiles en tapant sur la tête de la « poésie poétique ». Ses vers burlesques mélangent en effet des préoccupations métaphysiques et un cynisme qui s’accommode mal du sérieux : « Au Musée des Beaux-Arts / un rat a grugé un Monet / Les visiteurs n’ont rien remarqué. / Comme toujours. » Même si certains jeux de mots demeurent très légers, le « questionnement » irrationnel de Cormier a le mérite de donner un ton nouveau à un iconoclasme déjà d’une autre époque.
Des poètes plus à l’ouest, nous lisons peu. Même pour les poètes québécois d’expression anglaise l’accès à notre oreille n’est pas facile. Contre-taille, une anthologie de Pierre DesRuisseaux parue en 1996, a maintenant comme écho celle de Endre Farkas et d’Émile Martel, aussi consacrée au Canada anglais. Ce Passeport19 (Écrits des Forges), sans posséder un appareil critique et bibliographique très développé, a au moins le mérite d’inclure les oubliés qu’étaient chez nous Irving Layton, Leonard Cohen et Doug Jones.
Décidément dans une vague d’ouverture, les Écrits des Forges proposent plusieurs traductions, activité essentielle à l’élargissement de l’horizon poétique. Deux voix mexicaines significatives de la dernière moitié du siècle nous parviennent ainsi, importées par le traducteur Denys Bélanger. Du poète Alí Chumacero20, il présente un recueil récent, tandis qu’Eduardo Lizalde21 a droit à un choix de textes autour de son thème préféré : le tigre. Moins épique que celle de Chumacero, sa poésie joue davantage d’effets d’oralité, quitte à devenir parfois prosaïque. Chez les deux auteurs les femmes demeurent un rempart contre le cynisme et se fait jour un certain vide post-révolutionnaire.
Mentionnons finalement des voix féminines qui se détachent peu à peu du peloton. Le dernier recueil de Carole David, paru l’an dernier, mérite qu’on salue sa fraîcheur. La maison d’Ophélie22 (Les Herbes rouges) voit son titre fortement connoté par la maison-jouet en blocs roses affichée en couverture. Le texte lui-même reproduit ce clivage entre une profondeur d’intention et une certaine désinvolture dans la forme et le contenu. Poésie du quotidien, mais sans lyrisme, pourrait-on dire de certains textes empruntant leurs titres à des émissions télévisées ; à moins qu’il ne s’agisse de formalisme tendre… Narratifs, insolites, ces poèmes captent la fin de siècle sans s’y engouffrer : « croyez-moi / ce n’est pas une métaphore / ni un poème de Nelligan » nous avertit-elle. Loin du romantisme, elle module la catastrophe sans tomber dans la gratuité pure : « Lorsque les objets m’encercleront / je saurai que l’heure est venue / de descendre à la cave / de préparer la Cène ».
Dans les pas de la louve23 (Écrits des Hautes-Terres), de Nicole V. Champeau, échappe moins au romantisme dans son traitement du symbole, mais le discours amoureux est original. Ces vers brefs se situent entre une cruauté sentimentale contenue et le mystère du mal. « Même inutile même inconnue / En chacun de nous une louve », déclare-t-elle dans son incipit, exploitant par la suite, sans trop de détours, sa fascination. Léger manque de relief, mais le discours ne manque pas d’efficacité.
La traduction que Marie Évangéline Arsenault publie de la Montréalaise Carolyn Marie Souaid ne manque pas non plus d’intérêt. La construction de Fille au bord de l’eau24, assez aboutie, trouve comme pivots des scènes d’adolescence, des flashes du Liban et la difficulté de devenir mère. Simple, lucide, cette parole rappelle la douleur contenue des poésies de Leonard Cohen, tout en élaborant un discours du féminin qui échappe aux clichés. Le titre français aurait pu être meilleur ; il dissimule un sentier riche en découvertes.
Je ne sais pas si la poésie est destinée à une lecture à grande échelle, mais il me semble que plusieurs livres méritent amplement de figurer dans une bibliothèque et d’y attendre leurs lecteurs, dussent-ils venir dix années plus tard ou dépendre du plus complet hasard. Ernst Jünger comparait ce genre de situations à une lettre que vous écrivez en temps de guerre, que vous postez et dont vous ne savez jamais si elle est parvenue au destinataire, déjà mort peut-être. De toute façon, disait-il, « tout est alors accompli dans l’âme ». Amorçant mon vingtième ou trentième recueil de poèmes de l’année, je me dis qu’un bon livre attend, qu’il est arrivé là où on peut attendre et combler des attentes.
La poésie et ses revues
La publication de poèmes dans les périodiques est pour les auteurs un moyen de tester des productions récentes ou de donner un avant-goût d’un ouvrage à venir, mais aussi de faire voyager leurs textes dans différentes régions, divers pays. Pour l’éditeur, la revue peut devenir un recueil de type particulier, différents auteurs contribuant à dessiner un visage de l’actualité poétique. Vers une telle conversation entre poètes, dans ces anthologies du temps présent, tous les essais sont permis.
Tableaux25 est une des plus jeunes revues de ce genre. Consacrée à la création dans une optique multiculturaliste, elle suscite, dans ses deux premiers numéros, des rencontres entre jeunes et moins jeunes écrivains, poètes, nouvellistes, essayistes, photographes et artistes visuels. Fonctionnant par thèmes, elle est porteuse d’une fraîcheur qui promet. Dans une même optique rassembleuse mais accueillant uniquement la littérature, Sangs brassés26, revue des étudiants du Département d’études françaises de l’Université de Montréal, a publié dans son premier numéro des inédits de Jacques Brault et de Pierre Nepveu, qui accompagnent des inconnus (provisoires ?) tels Jean-François Bourgeault et Mélisandre Gibbs. En prime un essai d’Antoine Papillon sur le versant ludique de l’écriture de Paul-Marie Lapointe.
Parmi les doyennes de nos revues, Estuaire27 continue d’assumer un rôle de catalyseur. Alors qu’un précédent numéro a pris la forme d’un essai intégral de Gérald Gaudet intitulé La poésie, notre inconscient28, le numéro 96 présente des inédits d’Anne Peyrouse, de Bertrand Laverdure, de Claude Beausoleil et bien d’autres nouvelles voix, comme celle de Magali Riva avec son verbe incisif et économe : « Le temps germe / Au bout d’un nouveau sang / Recréant le vol / Des cordes suspendues ».
Mœbius29, déjà à sa 80e parution, a une orientation esthétique comparable ; elle réserve par contre une bonne place à la prose. On y retrouvera donc le nouvelliste Jean-Pierre Girard et son « Projet de vérité », les poètes Lyne Richard et José Acquelin. Comme dans Estuaire, un certain espace est alloué en bout de course à des commentaires de lecture de longueur moyenne.
Publiée à Ottawa, Envol30 offre un bel assemblage trimestriel de réflexion, de création et de recensions. D’un format un peu plus raisonnable que les deux précédentes (environ 80 pages), la revue met souvent à l’honneur un poète particulier. Dans le numéro 4 de son sixième volume, Robbert Fortin mène une entrevue de fond avec le Suisse Georges Haldas. Le numéro 30 de Lèvres urbaines31 est prétexte à la rencontre de l’Irlandais Derry O’Sullivan et du Québécois Jean-Marc Desgent, dont les deux suites occupent l’entièreté du volume avec une postface de Claude Beausoleil. Enfin deux rebelles : Exit32, des éditions Gaz moutarde, est dirigée par Tony Tremblay et se veut ancrée dans l’urbanité, tout en essayant de contourner les rhétoriques de la contestation. D’un format tout en hauteur, un peu encombrant à vrai dire, le numéro 14 module la décadence en treize tonalités. La Vache enragée33 a quant à elle l’honneur de se démarquer encore plus : disque compact à l’appui, cette anthologie s’incarne dans un numéro 2 où l’oralité est à l’honneur, même dans les textes écrits (qui diffèrent entièrement du contenu sonore). De Jean-Paul Daoust à Hélène Monette, la dynamite est sur toutes les langues.
1. Les grands poèmes de la poésie québécoise, Anthologie, par Joseph Bonenfant, Alain Horic, et France Théoret, l’Hexagone, 1999, 367 p. ; 29,95 $.
2. Pourquoi ça gondole, par Gilles Cyr, l’Hexagone, 1999, 71 p. ; 14,95 $.
3. L’inconcevable, par André Brochu, Trois, 1998, 222 p. ; 20 $.
4. Le chant du voyageur, par Claude Beausoleil, Les herbes rouges, 1998, 281 p. ; 16,95 $.
5. Le baptême de Judas, par Denis Vanier, Les herbes rouges, 1998, 67 p. ; 12,95 $.
6. Le visage humain d’un fleuve sans estuaire, par Pierre Perrault, Écrits des Forges, 1998, 60 p. ; 10 $.
7. Les cendres bleues, par Jean-Paul Daoust, Écrits des Forges, 1998, 76 p. ; 10 $.
8. Musée de l’os et de l’eau, par Nicole Brossard, Le Noroît, 1999, 126 p. ; 18,95 $.
9. Je ne vous attendais pas, par Rachel Leclerc, Le Noroît, 1998, 64 p. ; 16 $.
10. Résonnances, par Jean-Noël Pontbriand, Le Noroît, 1998, 69 p. ; 15 $.
11. L’empreinte d’un visage, par Jacques Gauthier, Le Noroît, 1999, 78 p. 15 95 $.
12. Le voyage de l’absente, par Jacques Gauthier, Écrits des Hautes-Terres, 1999, 134 p. ; 15,95 $.
13. L’écriture comme expérience, par Jean-Noël Pontbriand et Michel Pleau, Loup de gouttière, 1999, 139 p. ; 14,95 $.
14. Regards sur le poème, par Michel Pleau, Loup de gouttière, 1998, 68 p. ; 9,95 $.
15. Toi que jamais je ne termine, par Gabriel Lalonde, Loup de gouttière, 1998, 95 p. ; 9,95 $.
16. Une chaise où s’asseoir, par Monique Laforce, Loup de gouttière, 1998, 131 p. ; 12,95 $.
17. Le temps est d’abord un visage, par Julie Huard et Jean-Guy Paquin (sous la dir. de), Écrits des Hautes-Terres, 1999, 93 p. ; 14,95 $.
18. L’épouvanté, par Pierre-Paul Cormier, Le nordir, 1999, 64 p. ; 13 $.
19. Passeport : La poésie moderne de langue anglaise au Canada, par Endre Farkas (choix et présentation de), Écrits des Forges/J. Gordon Shillingford Publishing, 1998, 213 p. ; 20 $.
20. Corps entre les ombres, Cuerpo entre sombras, par Alí Chumacero, traduit de l’espagnol par Denys Bélanger, Écrits des Forges/Phi/Solar, 1998, 131 p. ; 12 $.
21. La chasse au tigre, La casa del tigre, par Eduardo Lizalde, traduit de l’espagnol par Denys Bélanger, Écrits des Forges/UNAM/Aldus/Grand Océan, 1998, 179 p. ; 20 $.
22. La maison d’Ophélie, par Carole David, Les herbes rouges, 1998, 49 p. ; 12,95 $.
23. Dans les pas de la louve, par Nicole V. Champeau, Écrits des Hautes-Terres, 1999, 124 p. 16,25 $.
24. Fille au bord de l’eau, par Carolyn Marie Souaid, traduit de l’anglais par Marie Évangéline Arsenault, Écrits des Forges, 1998, 95 p. ; 10 $.
25. La ville est l’autre, Collectif, Tableaux, Littérature, multiculturalisme et francophonie, Numéro 1, Automne 1998, 1998, 75 p. ; 7,95 $.
26. Sangs brassés , Collectif, 1998, 39 p.
27. Débuts d’horizon, Collectif, Estuaire 96, 1999, 111 p. ; 11,50 $.
28. La passion mélancolique, La poésie, notre inconscient, par Gérald Gaudet, Estuaire 95, 1998, 230 p. ; 11,50 $.
29. Vérités et mensonges, Collectif, Mœbius 80, 1999, 159 p. ; 10 $.
30. Envol 24, Collectif, 1998, 82 p. ; 6 $.
31. Lèvres urbaines 30, Collectif, 1998, 48 p. ; 10 $.
32. Exit 14, Collectif, Gaz moutarde, 1998, 74 p. ; 10 $.
33. La vache enragée, Collectif, Planète rebelle, 1998, 77 p. ; 19,95 $.