« Ressurgissant, l’enfance réunit ma fin et mon commencement », écrit d’entrée de jeu Robert Lalonde dans ses plus récents carnets et à laquelle le titre1, emprunté à Saint-Exupéry, nous renvoie. La reconstruction du paradis terminée, Lalonde nous entraîne à sa suite dans la découverte de ses nouveaux territoires, le chien toujours à ses trousses lorsqu’il ne le devance pas, les deux faisant la paire comme de joyeux complices qui mordent d’autant plus goulûment à la vie qu’ils la savent de plus en plus fragile.
« La nature voit plus clair en moi que moi-même », écrit aussi Lalonde, qui n’en appelle pas moins à la barre ses autres complices de toujours pour y voir encore plus clair : Henry David Thoreau, Annie Dillard, Virginia Woolf, Colette, Gabrielle Roy, Salman Rushdie, Jack Kerouac, et plusieurs autres qui rejoignent les rangs de cette communauté avec laquelle il partage une même soif de connaissances et de liberté. L . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion