Ce livre relatant – ou plutôt inventant – des événements traumatisants survenus l’année de ses 17 ans, le romancier californien affirme avoir tenté à plusieurs reprises de l’écrire. Une première fois en 1982, à peine un an après les faits. Une autre fois en 2006, un soir de grande anxiété. Mais ce n’est qu’en 2020, après que l’auteur eut aperçu dans la rue une ancienne camarade de lycée, que le roman1 a véritablement pris forme.
En plus de marquer un retour de Bret Easton Ellis à la forme romanesque après un hiatus de treize ans2,Les éclats en impose immédiatement par sa fusion des registres : roman noir, érotisme, horreur, récit de formation, autofiction. « Les éclats se lit comme un roman de Karl Ove Knausgård mélangé à un film de Dario Argento », observait pertinemment un journaliste du
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