Tintin ! Je suis né en 1957 et dans mon enfance, durant les années 1960, je lisais assidûment ses aventures. À l’école, d’autres partageaient la même passion et je n’étais pas un cas isolé. Tintin accompagnait mon déjeuner, les albums, ouverts perpendiculairement, permettant une lecture à mains libres : un exemplaire a gardé les traces d’une maladresse impliquant un bol de céréales…
Le samedi matin, à la fréquence 980 sur la bande AM, la station CBV, celle de Radio-Canada à Québec, diffusait les aventures du héros. Des microsillons (dits aujourd’hui disques vinyle) proposaient les mêmes péripéties. Des cinémas présentaient en matinée, pour jeune public, Le mystère de la Toison d’or ainsi que Les oranges bleues.
Tintin exerce-t-il toujours le même attrait ? Mais d’abord, en quoi consistait cet attrait ? Il peut se décliner sous quatre chefs : esth . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion