Avec seulement deux titres parus, Mégaptère1 de Martine Béland et Le cabinet de Barbe-Bleue2 de Thomas O. St‑Pierre, il est difficile d’établir le portrait de la prometteuse collection « L’inconvénient » que lançaient les éditions Leméac en février dernier.
Le communiqué de la rentrée s’en tenait aux généralités d’usage : « Fidèles à un esprit d’exigence, les courts essais littéraires proposés se distinguent par un amour de la langue et une rigueur de la pensée. Le petit singe du logo rappelle la nature fragile, contingente de notre humanité ». Cela offre l’avantage d’ouvrir sur un vaste horizon.
Que la collection « L’inconvénient » soit dirigée par Mathieu Bélisle et Alain Roy, du périodique du même nom, a cependant quelque chose d’immédiatement engageant : la revue occupe depuis . . .
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