Son œuvre est considérable. Dans l’histoire de notre poésie, des recueils comme Dans le sombre et Les heures1 ont profondément agi sur notre sensibilité. On lui doit des romans ainsi que de nombreux essais. D’ordinaire, un doyen en vient peu à peu à ne plus faire entendre que son silence.
Fernand Ouellette, lui, n’a jamais cessé d’écrire. Son dernier livre, Vers l’embellie2, est celui d’un profond recueillement. Dans l’attente de l’ultime, avant de retrouver l’absente, le poète a rédigé ce qui pourrait être son testament littéraire.
Le parcours de Fernand Ouellette impressionne. Pour la petite histoire, rappelons qu’il est né à Montréal en 1930, dans un quartier humble de l’est de la ville. Dans ses nombreux écrits autobiographiques, le poète a raconté ses années d’enfance et d’adolescence. Des essais . . .
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