En à peine deux ans, Marie-Ève Lacasse traite coup sur coup de son exil en France, dans Autobiographie de l’étranger1, et de l’absence, dans Les manquants2, une fiction teintée de polar.
« Je n’ai jamais compris cette expression de ‘chez soi’, se sentir bien ‘chez soi’. […] La question de l’étranger et de l’exil me rattrape sans cesse », avoue l’écrivaine d’entrée de jeu dans Autobiographie de l’étranger, là où elle pratique le je, ce qu’il est convenu de nommer l’écriture de soi ou le récit, style littéraire typique par exemple d’Annie Ernaux, prix Nobel de littérature 2022, ou . . .
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