J’apprécie l’audace graphique et esthétique de la collection « Sauvage » chez Annika Parance : les pages frontispices n’affichent pas le titre du livre, pas plus que le nom de l’auteur. Ces informations se voient plutôt imprimées en quatrième de couverture ; une confusion entre l’envers et l’endroit qui sied parfaitement à l’écriture de David Beaudoin.
Dans L’écueil des mondes, paru en 2021, tout comme dans La signature rouillée, sorti l’année suivante en tant que premier titre de la collection « Coûte que coûte », Beaudoin développe des univers où l’action et les personnages semblent en adéquation avec cet étrange rapport de symétrie inversée.
Au cœur du cataclysme
Les nouvelles qui composent L’écueil des mondes partagent d’évidentes similarités. Elles mettent en scène des protagonistes qui doivent affronter la puissance dévastatrice de la . . .
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