Alors que les nouvelles, biographies et essais de Zweig continuent de passionner ses lecteurs, ses correspondances qui, au fil des publications, constituent un ensemble considérable, éclairent son existence de créateur précocement favorisée par un succès qui atteint des proportions mondiales jusqu’à son achèvement brutal et tragique en 1942.
Les Lettres à Lotte1 n’ont certes pas la richesse ni l’ampleur des échanges avec, par exemple, Romain Rolland, Gorki, Freud ou Verhaeren, mais elles montrent en mode mineur le grand écrivain dans sa vie quotidienne, domestique et sentimentale. Le texte établi et présenté par Oliver Matuschek, traduit de l’allemand avec un avant-propos de Brigitte Cain-Hérudent, « reproduit pour la première fois toutes les lettres connues adressées par Stefan Zweig à Lotte Altmann ». Résultat d’un travail considérable, minutieux, patient, parfois aride qu’exige pareil projet. Il est conduit ici avec une remarquable maîtrise, avec . . .
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