Je ne pense pas qu’il soit excessif d’utiliser le qualificatif « surdoué » quand il s’agit de Marc Séguin. Les épithètes « multidisciplinaire » ou « polyvalent » seraient évidemment toutes désignées, mais sans doute trop modérées, ou simplement dépourvues de l’enthousiasme nécessaire pour rendre justice à l’homme et à son œuvre.
Artiste visuel, metteur en scène, chroniqueur, poète, documentariste, cinéaste et romancier, Séguin se situe au cœur d’une démarche créative d’une étonnante prodigalité, une quête picturale et narrative qui se développe depuis une vingtaine d’années déjà.
Dans le domaine des arts graphiques, il a exploré des thèmes liés à la nordicité, à la faune, à la vie sauvage. Son travail s’est également traduit par un questionnement qui touche l’esthétisation du sang et de la violence. Sur le terrain de l’écriture romanesque, on note la récurrence de ces mêmes thèmes. Une forte coh . . .
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