« Si vous ne souhaitez pas passer aux yeux des autres pour un raté, prévenait Simon Nadeau en guise d’avertissement dès son premier roman, jetez ce livre, passez votre chemin, ou mieux : campez-vous à l’abri devant votre écran de télévision. »
Le ton était donné, le propos bien cerné, l’image on ne peut plus claire. La littérature peut divertir, mais elle n’est pas que divertissement. Elle peut subitement, brusquement, secouer le lecteur, voire changer le cours d’une vie. D’où cet avertissement au lecteur, sous le signe de l’ironie, bien entendu.
Les Nord-Américains passent en moyenne 34 heures par semaine devant leur écran de télévision, découvre avec stupéfaction Mèche-au-Vent, le personnage principal de L’art de rater sa vie. Et c’est sans compter les heures figées devant les autres écrans : ordinateur, tablette, cellulaire. Connaissent-ils mieux le monde dans lequel ils vivent ? Ont-ils . . .
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