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Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Quand l’encre de Chine, le Sharpie et le Stabilo remplacent la vieille Underwood, l’image poétique est à prendre au premier degré.
L.-M. S.


Dès la parution de son premier roman au milieu des années 1980, Dany Laferrière s’intéresse à la dimension physique du métier d’écrivain. Qu’il soit attablé dans la cuisine d’un modeste logement en pleine canicule ou caressé par une brise bienveillante, assis sur un banc de parc, le corps tout entier du romancier est souvent décrit comme participant à l’expérience totale de l’écriture
.

La création littéraire prend parfois même l’aspect d’une étonnante pratique sportive où les doigts tapant sur les touches d’une vieille Underwood s’activent au rythme d’une épuisante performance athlétique.

Avec la sortie de sa quatrième et de sa cinquième œuvre dessinée, la machine et le clavier sont à nouveau laissés . . .

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