Le titre du dernier ouvrage de Mathieu Bélisle est sans équivoque, comme l’était celui de l’un de ses essais précédents, Bienvenue au pays de la vie ordinaire. L’auteur pose ici un regard juste et sensible sur la pandémie que nous venons de traverser, nous invitant par le fait même à en faire autant.
À peine après avoir terminé la lecture de Ce qui meurt en nous1, je repense à une entrevue qu’avait accordée, il y a de cela quelques années, Fred Vargas à un animateur vedette qui régnait alors sur les plateaux de télévision français. Elle évoquait, déjà en 2006, ce qu’il adviendrait si une pandémie, en tout point comparable à celle que nous venons de traverser, s’abattait sur nos sociétés. L’animateur, prenant à témoin les autres invités présents sur son plateau, davantage porté à amuser son public qu’à l . . .
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