S’il a échangé des lettres avec la crème des écrivains et artistes de son temps (pensons à Lou Andreas-Salomé, Balthus, Gide, Hofmannsthal, Catherine Pozzi, Rodin, sans oublier sa « correspondance à trois » avec Tsvetaïeva et Pasternak), c’est surtout dans le courrier adressé à des destinataires plus obscurs que Rilke s’est imposé comme un épistolier de génie.
Ses lettres abordent constamment la question d’un art de vivre. Pour lui, la pratique épistolaire représentait moins « de l’écriture » que « de la respiration par la plume1 ».
Lettres à Franz Xaver Kappus
Avec les Lettres à Louise Colet de Gustave Flaubert, les Lettres à un jeune poète2 constituent l’un des exemples les plus célèbres de correspondance que l’on a pris l’habitude de lire comme un monologue alors que la perspective dialogique . . .
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