En 2009, une maison d’édition qui carburait à la scène et à l’énergie vive apparaissait dans le paysage littéraire québécois. Née de l’admiration mutuelle que se portaient Carl Bessette et Jean-Sébastien Larouche, figures importantes des micros ouverts, l’Écrou aura transformé le visage de la poésie au Québec.
En un peu plus de dix ans, une quarantaine de livres publiés, et en faisant une place importante aux poètes émergent(e)s, la maison a réussi son pari et brassé la cage du milieu littéraire, entraînant à sa suite des voix avec lesquelles il faut désormais compter : Daphné B., Marjolaine Beauchamp, Virginie Beauregard D., Marie Darsigny, Frédéric Dumont, Rose Eliceiry, Baron Marc-André Lévesque, Maude Veilleux, pour nommer mes favorites. Début 2021, à l’annonce de la fermeture de la maison par ses fondateurs, les hommages se sont multipliés, dans un mélange de consternation, de tristesse, mais aussi de . . .
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