Hasard troublant, synchronicité préoccupante, les voix d’autrices disparues, dont Etty Hillesum et Edith Bruck, toutes deux déportées avec leur famille vers les camps d’extermination, viennent nous rappeler que ce que l’on croyait à jamais éradiqué peut ressurgir à tout moment.
Extraite du Journal d’Etty Hillesum, jeune intellectuelle née dans une famille juive à Amsterdam, l’adaptation théâtrale, Etty Hillesum, voix dans la nuit1, comporte trois actes. Trois mouvements, comme il est précisé, ce dernier terme convenant mieux en ce qu’il nous transporte et nous remue dans l’univers des camps de concentration érigés au moment de la Deuxième Guerre mondiale. Jean-Marie Papapietro, l’auteur de cette adaptation, réussit le tour de force de reproduire, en à peine 60 pages, le caractère d’intensité, d’intimité et d’humanité qui a . . .
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