Il existe des lieux que l’on rencontre comme s’ils faisaient partie de nous. Déclaration d’amour infini pour la Basse-Côte-Nord et ses habitants, ce généreux livre de poèmes brosse le portrait d’espaces vastes où la poète trouve une partie d’elle-même et ouvre les bras grands vers l’autre.
Noémie Pomerleau-Cloutier s’est promenée, « ballotée d’une région à l’autre, d’un pays à l’autre », jusqu’à ce qu’elle se pose sur les rives de la Côte-Nord, à presque douze ans. Dans La patience du lichen1, elle raconte sa fascination pour un lieu qui, bien qu’elle l’ait quitté depuis longtemps, reste profondément ancré en elle et où elle est retournée souvent. « Comment vit-on quand on voit large, quand on voit toujours plus loin devant soi, jusqu’à ne plus voir d’humains ? » La poète est dans une . . .
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