Le canevas est aussi simple que souple : un homme – ou une femme – revient chez lui après un long détour. Il prend la mesure des changements survenus durant son absence. Le décalage entre passé et présent le remue, au point de parfois lui faire revivre une sorte de second exil.
Depuis son retour à Ithaque, Ulysse a engendré une généreuse descendance. À moins que ce ne soit le fils prodigue de la parabole biblique. Ou Césaire poursuivant, par-delà le bout du petit matin, son souvenir de la Martinique. Quelle que soit, en fait, l’influence revendiquée, l’engouement littéraire pour le retour au pays natal ne se dément toujours pas. À partir de ce topos, une infinité de trames, de thèmes, de lieux, de couleurs ont été brodés. Ses possibles sont d’ailleurs assez vastes pour rapprocher des œuvres que les ambitions stylistiques et les préoccupations sociopolitiques soustrairaient d’emblée à l’exercice comparatif.
Une maison . . .
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