« Monsieur le président, messieurs du Tribunal, déclara-t-elle, il m’échoit aujourd’hui un très rare privilège. »
Dans une langue claire et fière, maître Gisèle Halimi expliquera à la Cour, lors de l’ouverture du procès de Bobigny demeuré dans les annales aussi bien juridiques que politiques, qu’elle prendra la parole en tant que défenderesse de la cause et en tant que femme, dans un parfait accord entre un métier qui lui est accroché au cœur et une condition humaine qui l’est au corps. La cause : une . . .
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