Je suis la Nuit ! Non pas la nuit des temps présents ;
Mais l’obscurité morne, insondable et livide,
Qui, bien avant les jours, et bien avant les ans,
Planait sur le grand Tout, et remplissait le vide.
Louis Fréchette, extrait du poème « La nuit »
Quand je cherchais à paraître…
J’ai toujours adoré la lecture, à la recherche du dépassement nécessaire à l’évasion de l’espèce. J’ai toujours aimé et respecté les vrais poètes, ces « horribles travailleurs » (Rimbaud) émerveillés aux prises avec l’éternelle nature qui dilapide l’énergie créatrice en vase clos, cette énergie encadrant sans cesse la vie jusque dans ses derniers retranchements. Encore aujourd’hui, en poésie je veux aller au-delà des décors convenus et des corps entendus, tous soumis à l’usure du temps et à l’usage de l’instant. Suis-je le seul poète à chanter la . . .
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