« En relisant le journal ou les carnets d’un écrivain de qui je me sens proche, j’ai le sentiment d’entretenir avec lui des liens d’une amitié profonde », confie André Major dans Les pieds sur terre. Carnets 2004-20071, son plus récent carnet. C’est un peu le sentiment que j’éprouve lorsqu’à mon tour j’emprunte les mêmes sentiers.
Le sentiment d’amitié, ou sans doute plus justement nommé de complicité, repose avant tout sur une certaine communion de pensée, d’esprit, sur le fait de se surprendre à esquisser, en lisant les carnets d’un auteur, des sourires de connivence et, pourquoi pas, d’éprouver par moments certains mouvements d’humeur, voire des désaccords. Les pages cornées, comme les passages soulignés et les annotations, sont autant de preuves d’amitié.
Le présent carnet, le cinquième depuis qu’André Major a entrepris leur publication avec Le sourire d’Anton . . .
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