J’étais en voie d’élaborer une étrange esthétique qui incorporait la réalité de mon enfance et l’art élevé de la littérature.
Heather O’Neill, Sagesse de l’absurde
Le premier roman de Heather O’Neill, La ballade de Baby1, paru en 2006 chez HarperCollins, et initialement traduit en français par les éditions 10/18, méritait assurément d’être retraduit. Qui dit ballade dit chanson à danser, et l’air, le rythme, comme les pas qui l’accompagnent, peuvent ou non nous entraîner à leur suite. Lorsque l’action se déroule à Montréal, aux limites qui séparent l’est et l’ouest de la ville, que le personnage principal est une petite fille de douze ans qui vit avec un père junkie, il importe, à défaut de lire la version originale, que la couleur locale soit respectée.
La nouvelle . . .
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