Est-ce cela le courage, d’attendre le nom du vainqueur pour accabler le vaincu ?
François Jonquères, Robert B., sept nuances de gris
Avocat, admirateur des Hussards, ces jeunes romanciers insolents des années 1950 regroupés autour de Roger Nimier, François Jonquères publiait en 2019, après La révolution buissonnière et Voix de fées, un troisième roman, Robert B., sept nuances de gris1.
Le personnage du titre, c’est Robert Brasillach2, brillant écrivain mais journaliste abject fusillé le 6 février 1945 pour intelligence avec l’ennemi, moins d’un an après la Libération. Ni son avocat ni François Mauriac et d’autres écrivains n’avaient convaincu le général de Gaulle de commuer la peine de mort prononcée contre l’écrivain. Le romancier Jonquères milite pour . . .
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