La colonisation du Congo par le roi Léopold II s’est soldée par une dizaine de millions de morts. Un prix humain dérisoire, aurait probablement répliqué le Belge moyen de l’époque, convaincu de sa supériorité morale, en contrepartie des prétendues lumières civilisatrices que répandait son pays en territoire d’obscure ignorance. D’autant plus dérisoire, faudrait-il encore préciser, que ce sont les « indigènes » qui réglaient quotidiennement la note. De cette funeste aventure en terre congolaise se sont nourries plusieurs œuvres, de bien maigres indemnités, même si certaines restent magistrales, comme le Voyage au bout de la nuit de Céline ou Au cœur des ténèbres de Conrad.
Des œuvres formidables se sont nourries en retour d’Au cœur des ténèbres. Classique incontesté du cinéma américain, Apocalypse Now (1979) présente . . .
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