Août 1944. La guerre s’achève mais des bombes atomiques y apposeront un double point final d’horreur. Le monde est à refaire.
André Breton vit à New York depuis 1940. Il y a reconstitué un petit groupe d’écrivains et d’artistes mais il n’est pas à l’aise dans la grande ville anglophone. Il y vit le drame soudain : sa compagne le laisse pour un autre homme, emmenant avec elle leur fillette. Breton tombe dans la dépression et il n’est en lui, dit-il, que « ruines ».
Mais miraculeusement, on pourrait dire « surréalistement », se présente une femme très belle, Élisa, pour sa part blessée par la mort de sa fille. Breton s’enflamme. Le couple décide de franchir la frontière et d’aller en Gaspésie. Ils séjournent tout un mois à Percé. Le registre de l’hôtel où ils sont descendus, conservé et exposé, l’atteste par la signature de Breton.
Pourquoi avoir . . .
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