Il ne l’aura pas eue facile, le comte. Fils adultérin d’Henri IV, il serait mort à 25 ans sur le champ de bataille, mais son corps n’a jamais été retrouvé. Alexandre Dumas a voulu le ressusciter, mais c’était compter sans les éditeurs.
C’est le 17 octobre 1865, dans le numéro 27 des Nouvelles, journal fondé quelques semaines plus tôt par Jules Noriac, que paraît le premier chapitre du Comte de Moret, une des dernières grandes œuvres de l’infatigable Alexandre Dumas (1802-1870). Le point final paraîtra le 23 mars 1866. Entre les deux : un long roman se déroulant à l’époque qui fascinait l’auteur des Trois mousquetaires, celle de Louis XIII – et de Richelieu.
Un cardinal dur à dissimuler
En fait, outre Dumas, qui n’est . . .
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