L’ouvrage1 impressionne dès l’abord par son volume, la somme de documentation et de connaissances qu’il contient, l’effort de synthèse qu’il représente et la complexité des questions qu’il soulève. L’entreprise est conduite avec sérieux mais son ambition semble parfois avoir débordé son auteur, ce qui, en maints passages, en rend la lecture difficile. Nous sommes ici dans le monde de la psychanalyse, dont Henri Vermorel est en France un vieux routier, etil ajoute à ce savoir une longue pratique de la psychiatrie. Donc un livre à ne pas mettre entre toutes les mains... Face au rapport entre Romain Rolland et Sigmund Freud, libre au lecteur de juger les interprétations pertinentes, éclairantes, ou forcées.
L’échange de lettres – relativement peu nombreuses mais substantielles – commence en 1923 pour s’achever en 1936 (Freud de dix ans l’aîné de Rolland mourra en 1939 et celui-ci en 1944). Quand la correspondance s . . .
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