Jean Basile était un dilettante. Ce mot peut être pris en mauvaise part. On pense à un butineur, éparpillé de manière superficielle. De fait, le savoir de Jean Basile paraissait vaste, mais n’était pas nécessairement profond en proportion. Dans sa préface à Cette langue dont nul ne parle (VLB, 1985) de Denis Vanier, d’entrée de jeu, il tance le poète sur son orthographe fautive de Hölderlin, mais lui-même, quelques lignes plus loin, estropie le patronyme du controversé Teilhard de Chardin.
Pour Jean Basile, le savoir universitaire était « caduc . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion