Poète, romancier, nouvelliste, essayiste, chroniqueur, traducteur, Francis de Miomandre (1880-1959) laisse à sa mort une production abondante, multiple, que l’on a trop tendance à réduire à un titre – Écrit sur de l’eau, prix Goncourt 1908 – et à une forme d’aimable fantaisie. C’est méconnaître tout un pan secret de son œuvre de fiction – des livres plus tardifs, plutôt marqués du sceau du merveilleux et de l’onirisme où Miomandre, à l’instar parfois de son ami Jean Cassou, flirte avec le surréalisme.
Prix Goncourt 1908
Lorsque Miomandre (de son vrai nom Francis-Félicien Durand1), quatre ans après Les hôtes inconnus (scènes de la vie réelles), publie, en juin 1908, son second roman, Écrit sur de l’eau, il est loin d’imaginer obtenir quelques mois plus tard le prix Goncourt. Son profil littéraire ne semble . . .
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