« N’y aurait-il plus rien à tenter dans ce pays ? Ne doit-on pas fournir un dernier effort,
une dernière goutte de sang avant de se résigner à la fin de tout ? »
François Hertel, Le beau risque, 1939
Oui, ivre. Ivre de voir et de savoir. De voir l’origine du langage. De savoir les tenants et aboutissants des mots. De tous les mots. Surtout de ceux jamais prononcés car leurs anciennes racines restent de travers dans la gorge ou dans un étrange et inextricable réseau historique ou émotionnel. C’est ainsi que, Charlotte et moi, au mitant des années 1970, nous hantions la bibliothèque de l’Université Laval au pavillon Jean-Charles-Bonenfant où, les dimanches après-midi, se traînaient des fins finis et des fous follets en ces lieux très silencieux, car les étudiants, les vrais, achevaient de cuver bière, joint et vanité séductrice de la veille.
Dans . . .
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