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Qui a peur d’Andrea Dworkin ?

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Quelque trente ans après la parution de ses ouvrages essentiels, on aurait pu croire que son œuvre avait pris quelques rides. Il n’en est rien. Andrea Dworkin demeure une figure capitale de la pensée féministe radicale, à la source de la deuxième vague, la plus puissante des trois que compte maintenant le mouvement des femmes.

Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas1nous offre quatorze textes expurgés de tout compromis, de toute faiblesse, de tout sentimentalisme. Il n’est pas innocent que l’anthologie s’ouvre sur « Premier amour », révélateur de la trajectoire intime de l’écrivaine, qui connaît avec un jeune Grec les plaisirs et les dérives de la chair, ses ascensions lumineuses et ses descentes en enfer. Saisie par ce qu’elle nomme une « pulsion d’advenir », elle parvient à s’arracher du lien fusionnel où se meurt son pouvoir créateur.

Doté d . . .

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