Que sait-on d’Albert Laberge aujourd’hui ? Bien peu de choses, en vérité. Ceux qui en ont entendu parler au cégep ou à l’université se souviennent que cet écrivain québécois du début du XXe siècle est l’auteur de La Scouine, une œuvre sombre et pessimiste décrivant les misères de la vie à la campagne, et que ce texte, qualifié plus tard de roman de l’anti-terroir, lui a valu d’être condamné publiquement par les autorités ecclésiastiques de son temps.
En tout cas, voilà à peu près ce que je savais lorsque, il y a cinq ans, j’ai lu La Scouine pour la première fois. Ce que j’ignorais, c’est que venait de s’enclencher un irrésistible mouvement qui me conduirait d’abord à réécrire le roman, puis à poursuivre au doctorat mes recherches sur cet écrivain fascinant, auteur non pas d’un seul . . .
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