Cette chronique du livre jamais lu a quelque chose de la confession. C’est comme avouer une faute. Et dans mon cas, pour une écrivaine et pour une femme, la faute est grave. Je n’ai jamais lu La servante écarlate de Margaret Atwood. Je l’ai acheté lors de la parution de la traduction et je ne l’ai jamais ouvert. Je l’ai aussi perdu en cours de route… En tout cas, il n’est plus dans ma bibliothèque. Je ne l’ai pas lu parce qu’en lisant la quatrième de couverture, je n’ai pas eu le courage. Je n’aime pas la science-fiction ni les romans d’anticipation. Je n’ai pas lu non plus 1984… Je l’ai probablement acheté à cause de la pression sociale. Atwood est une écrivaine fondamentale, pressentie pour le Nobel, une écrivaine que l’on doit avoir lue. Voilà, l’histoire pourrait s’arrêter là. Je ne l’ai pas lu, j . . .
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