Le romancier et nouvelliste américain Richard Ford, lauréat du prix Pulitzer en 1996 pour son roman Indépendance, a remporté le prix Femina étranger 2013 pour Canada1. Ce récit d’apprentissage au rythme lent, très lent, dépeint la Saskatchewan comme une terre d’accueil morne, mais sécuritaire, pour fuir la violence et le désordre moral des États-Unis du début des années 1960.
« Un moment de grâce dans les lettres américaines », écrit Lorrie Moore dans The New Yorker ; « une œuvre majeure qu’il faut lire et relire », affirme Gilles Archambault dans Le Devoir. Depuis sa parution, le septième roman de Richard Ford s’est attiré un concert d’éloges. La plupart sont fondés : Ford fait preuve d’un indéniable talent de romancier, qui lui vaut de passer, dans le sillage de Bukowski et de Carver . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion