Je ne suis pas un spécialiste de Louis-Ferdinand Céline, mais un éditeur. Aux éditions Huit ont été réédités, entre autres, Les Incas de Marmontel (chef-d’œuvre du préromantisme français, daté de 1778), des romans d’auteurs de l’École patriotique de Québec (active de 1860 à 1895), un traité de prononciation du français publié au Massachusetts en 1870 et un recueil de contes, Legends of le Detroit, paru initialement en 1884.
Ces œuvres, disparates du point de vue de leur contenu, avaient en commun d’être introuvables. Jeune étudiant en littérature à l’Université Laval, il y a quarante ans, j’éprouvais un vif sentiment de frustration à la pensée de tel ou tel texte commenté dans une étude, nommé dans une bibliographie, mais dont je ne pouvais prendre connaissance, parce qu’il ne se trouvait pas à la bibliothèque pourtant bien pourvue de mon établissement et n’était pas disponible non plus par le . . .
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