Un soir de septembre 2017, à la Librairie du Quartier, à Québec, j’assiste au lancement de Manikanetish1 (« petite marguerite », en innu), le dernier roman de Naomi Fontaine. Je connais Naomi pour l’avoir accompagnée en cours d’écriture de son premier roman, Kuessipan2, dans le cadre d’un programme de Première Ovation. Déjà, un professeur invité, de passage à l’Université Laval, François Bon, avait reconnu le talent de Naomi. Le manuscrit sur lequel elle travaillait, qui allait donner l’un des premiers romans « innus » écrits au Québec, nous plongeait dans la vie intime de plusieurs personnages habitant Uashat, une communauté située en pleine ville de Sept-Îles.
Lors des cinq ou six rencontres que nous avons eues, toujours au café Krieghoff, sur la rue Cartier, je n’ai eu que des détails à suggérer à Naomi. Celle-ci, intuitivement, savait ce qu’elle devait faire pour que son texte évolue avec qualit . . .
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